Section PCF 38000 de Grenoble

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PROGRAMME

Édito

le 04 mars 2015

Madame, Monsieur,
Candidats Parti Communiste – Front de Gauche, nous nous présentons à vos suffrages pour les élections départementales des 22 et 29 mars prochain.
Dans un contexte où les inégalités et injustices sont de plus en plus criantes malgré les promesses des différents gouvernements qui se succèdent, nous aurons à cœur de rompre avec les politiques d’austérité. Celles-ci, menées au nom de l’Europe de la finance dans les différents pays de la communauté, provoquent chômage, précarité, bas-salaires, mise à mal de la démocratie. Elles engendrent mécontentement, déception, colère que les forces de droite et d’extrême droite cherchent à récupérer.
Avec vous qui souhaitez une politique de progrès économique et social déjouons ce piège !
En effet cette situation n’est pas fatale, D’autres choix sont possibles en prenant l’argent là où il est : dans les milieux de la finance.
Avec vous, nous porterons sur l’ensemble de l’Isère le développement d’un service public de proximité, des politiques ambitieuses en matière d’emploi, solidarité, logement, transports, culture...
L’enjeu est donc départemental mais également national.
En votant pour les candidats Parti Communiste – Front de Gauche, vous pourrez exprimer votre aspiration à la mise en œuvre d’une réelle alternative à gauche, authentique, audacieuse et rassembleuse.
S’abstenir nuit gravement à vos idées. Ensemble agissons pour de nouvelles avancées sociales, écologiques, démocratiques en Isère.

     
     

    Pourquoi voter pour les candidats PCF – Front de gauche ?

    le 04 mars 2015

    Le vote en faveur des candidats Parti Communiste – Front de Gauche, le dimanche 22 mars, aura une importance particulière. Avec ce bulletin, vous pouvez dire NON à la politique d'austérité imposée aux collectivités territoriales par le gouvernement Hollande et dire OUI à une politique sociale, démocratique et humaine.
    La politique d'austérité aujourd'hui à l'œuvre dans toute l'Europe bafoue les droits humains les plus élémentaires : au motif de compétitivité, les Etats subventionnent de plus en plus les grandes entreprises, réduisent drastiquement les budgets, vendent au privé des secteurs de l'économie nationale. Tout cela se traduit par des hausses d'impôts, des salaires bloqués ou en baisse, un chômage qui ne cesse de s'étendre et dans de nombreuses entreprises, par la multiplication des emplois précaires et sous-payés avec en prime la chasse aux syndicalistes.
    Cette politique d'austérité a de fervents soutiens parmi les partis de droite qui font tout pour casser les solidarités, stigmatiser les pauvres et les précaires, encourager la fraude et l'évasion fiscale, sans compter la dénonciation des soi-disant « assistés » et « privilégiés » que seraient les chômeurs et les travailleurs. A ce concert antisocial, le Front National y rajoute la haine des étrangers, son islamophobie, son antisémitisme..En baissant fortement les moyens financiers des communes et départements, le gouvernement veut contraindre celles-ci à propager l’austérité. Par ailleurs, la réforme territoriale représente un affaiblissement des départements et des communes, un recul de la démocratie locale au profit de super métropoles et de super régions entrainant plus de concurrence entre les territoires et les populations.
    Le sentiment de colère envers le chef de l’état et sa majorité politique sont forts. Cependant nous ne nous résignons pas à voir, au plan national comme au plan départemental, la droite et l’extrême droite utiliser la déception et l’abstention pour conquérir des cantons, des départements, puis le pays afin d’aller plus loin dans la casse des acquis sociaux.
    Non, rien n’est écrit d’avance. L’abstention nuit gravement à vos idées. Seul votre vote peut changer les choses.
    Le 22 mars, vous exprimerez votre confiance dans l'avenir en votant pour les candidats Parti Communiste - Front de Gauche qui se sont toujours battu pour l'augmentation des salaires, des pensions, le plein emploi, le service public et qui, aujourd'hui, appellent au rassemblement le plus large pour rejeter cette politique d'austérité.

      Bilan des conseillers communistes sortants

      le 04 mars 2015

      Ils/elles ont agit pour et ont défendu :

      ●La gestion publique des établissements de personnes âgées, que la droite veut privatiser.

      ●La non augmentation des impôts des ménages pour 2015.

      ●Le maintien ou le développement de l’emploi sur de nombreux sites industriels.

      ● L’agriculture locale et la filière bois.

      ●Les aides aux investissements publics (écoles, crèches, gymnases, stades...) des communes, des investissements toujours utiles pour les habitants.

      ●Les associons, par des subventions utiles. Ce sont les nombreux bénévoles, au cœur de la vie locale, qui font vivre concrètement la solidarité.

      ●L’accompagnement des familles en difficultés via le Fond Social Logement.

        Nos propositions

        le 04 mars 2015

        Pour les cinq prochaines années, les communistes et leurs partenaires proposent de :

        ●   Maintenir les départements : échelon pertinent de proximité sociale et gage d’équilibres territoriaux, d’égalité pour tous les âges de la vie.

        ●   Financer le logement public pour faire baisser les loyers.

        ●   Garantir le versement des aides, sur tout le territoire français. Il faut  renationaliser  le Revenu de Solidarité Active (RSA).

        ●   Mettre en place un plan de formation et de valorisation des métiers d’aides à domicile, d’aides soignant-e-s, et donner les moyens aux structures d’augmenter leurs effectifs pour assurer un réel accompagnement, tant sanitaire que social.

        ●   Réorienter les nombreuses aides aux grandes entreprises vers les petites structures, qui défendent l’emploi non délocalisable.

        ●   Soutenir l’économie sociale et solidaire. Ce soutien représente 1% du budget du département aujourd’hui. Nous proposons de doubler cette aide.

        ●   Taxer les actifs financiers tant au niveau national qu’au niveau local ! Le département doit soutenir les petites entreprises créatrices d’emploi. Une réforme de la fiscalité, juste et solidaire, s’impose.

        ●   Assurer l’aménagement numérique par gestion publique sur tout le territoire, comme l’ont défendu les
        élu-e-s communistes en Isère dans le dernier mandat. Personne ne doit être exclu des réseaux de communication.

          Transports

          le 04 mars 2015

          Le tram est un moyen de transport rapide et confortable. Depuis sa création les communistes contribuent, avec d'autres organisations, à faire grandir le débat en faveur de la gratuité des transports publics dans l'agglomération Grenobloise :

          ●C'est la seule solution efficace contre la pollution.

          ●C'est un précieux pouvoir d'achat rendu aux familles.

          ●C'est une mesure adoptée dans de plus en plus de villes.

          Toutes les expériences le montrent; l'éco-gratuité des transports publics, c'est une réduction drastique des embouteillages, de la pollution, des incivilités et de la paralysie économique. C'est du nouveau lien social, une nouvelle qualité de vie pour les communes de périphérie. L'actuelle non-gratuité, c'est un coût des embouteillages par foyer estimé à 677€ par an, c'est la fuite en avant vers de nouvelles infrastructures routières, coûteuses, sans cesse saturées.

          La gratuité des transports publics de l'agglo est possible ! Les moyens existent avec le retour de la dotation initiale du CG au SMTC; le passage du versement Entreprises de 1,6 à 2,2% de la masse salariale - soit 36 Millions d'euros par an. La gratuité représente 26 millions d'euros. Le choix de développer les transports publics plutôt que d'élargir l'A480 dégagerait 300 Millions d’euros, soit 15 ans de gratuité de transports.

          Dans cet esprit, les VFD doivent redevenir un véritable service public. Les communistes avec d'autres forces politiques et citoyennes, portent ces propositions de gains financiers pour chacun et pour tous, de justice sociale, de réduction de la pollution, de mieux vivre ensemble.

          Logement :

          le 04 mars 2015

          Nous sommes pour le maintien des aides financières aux communes pour leurs projets d’aménagement et de rénovation urbaine. Les aides seront accordées sous condition que la loi SRU soit respectée, ce qui n’est pas le cas dans toutes nos communes. Nous agirons aussi dans le domaine de la lutte contre les expulsions locatives et de l’aide aux familles les plus démunies.

           

          Priorité à l'emploi !

          le 04 mars 2015

          Pour la relance économique, l’emploi et le service public nous nous engageons à agir pour une politique ambitieuse à l’échelle des bassins d’emploi, de l’agglomération grenobloise :

          ●Encourager les logiques de filières.

          ●Développer la diversité des activités et de l’emploi, ce qui implique la défense de l’industrie.

          ●Défendre l’emploi public, les services publics de proximité (Poste, santé, éducation, énergie...)

          ●Mobiliser les populations et les élus contre la baisse des dotations de l’Etat.

          L'éducation au cœur de l'action départementale

          le 04 mars 2015

          Avec la gestion de 96 collèges en Isère, un budget de près de 100 millions d'euros, l’éducation est un domaine d’intervention du conseil général non négligeable.
          Si l’échelon départemental a permis, dans un premier temps, de rattraper les retards pris par l’état, les contraintes financières pèsent aujourd’hui sur la politique en matière d’éducation par exemple : sur les familles : augmentation régulière des tarifs de demi-pension, fin de la gratuité des transports scolaires sur les établissements : budgets de fonctionnement de plus en plus contraints, nombre devenu insuffisant d’agents affectés en collège.
          Cela ne peut que nous interroger sur les choix qui ont été faits et ternit le bilan positif affiché. La responsabilité partagée de la sectorisation des collèges entre le conseil général et l’éducation nationale, chargée de l’affectation des élèves (donc
          des moyens attribués aux établissements scolaires en matière d’enseignement) nécessite plus que jamais une véritable concertation avec les acteurs et les usagers pour prendre en compte les besoins exprimés. Le découpage administratif n’est pas la seule réponse à une nécessaire mixité sociale : il peut même devenir contre-productif et permettre une fuite vers le privé qui eux échappent à toute sectorisation...
          La réforme territoriale n’a pas encore défini les domaines d’interventions qui resteront de la compétence des conseils départementaux : que va – t il en être demain de l’éducation ? Supra-communalité, régionalisation, compétence partagée en fonction de la localisation des collèges qui assurera demain la tutelle financière ? Plus que jamais,    la participation des citoyens aux choix opérés doit être au centre de nos préoccupations.

           

          L'élitisme culturel pour tous, clamait Jean Vilar

          le 04 mars 2015

          Nous revendiquons cette même exigence artistique et culturelle en opposition de démagogies populistes, consuméristes et marchandes qui dominent aujourd'hui le monde des Arts et de la Culture.

          Ainsi au niveau du département nous agirons :
          ● Pour l’augmentation du budget de la culture.

          ● Pour le soutien aux compagnies et institutions locales.

          ● Pour des diffusions de qualités (locale, nationale et internationale)

          ● Pour la sauvegarde de notre patrimoine.

          ● Pour une politique tarifaire plus juste.

          ● Pour une véritable démocratie culturelle.

          Santé

          le 04 mars 2015

          Depuis 1977, de nombreuses décisions ont fait du territoire un cadre politique de la santé. En parallèle du système de soins, d’autres déterminants influent profondément sur l’état de santé des populations : environnement, déterminants sociaux. La persistance d’inégalités de santé passe par la question de l’environnement quotidien des personnes et nécessite une approche territoriale des inégalités de santé et de leurs déterminants, comme de la définition des besoins de santé et de l’offre de soins hospitaliers et ambulatoires.
          Au-delà des compétences légales ou volontaires que s’est donné le Département depuis sa création, la protection sanitaire de la famille et de l’enfance, la politique en faveur des personnes âgées et des adultes handicapés, l’Aide au maintien à domicile avec l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) les élu(e)s du Front de Gauche ont montré le rôle important que les élu-e-s départementaux pouvaient jouer dans l’appréciation des besoins en matière de santé et d’offres de soins.
          Pour que la politique de santé ne relève pas de la seule préoccupation du Gouvernement : celle de la restriction des dépenses remboursées, des moyens financiers et humains et de l’austérité pour le service public pour le plus grand bonheur du secteur privé et des banques, les candidats du Front de gauche s’engagent à mettre en place demain, un Conseil cantonal de santé, qui sera l’outil pertinent de démocratie sanitaire locale.

           

          le 20 février 2015

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